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Mgr. Chakkalakal rend visite à Missio Belgique
Mgr. Varghese Chakkalakal était de passage en Belgique le 20 juin dernier. Il s’est rendu à Louvain pour rencontrer l’abbé Marceline Suman, un prêtre indien qui prépare actuellement un doctorat, ainsi que la Sœur Soli Chakkungel Devasia, qui travaille également sur une thèse de doctorat en théologie biblique, entre autres.
Mgr Varghese Chakkalakal est archevêque de l’archidiocèse de Calicut dans le Kerela, en Inde. Le 12 avril 2025, le diocèse de Calicut a été élevé au rang d’archidiocèse par le pape François. Mgr Varghese Chakkalakal, qui était évêque du diocèse depuis 2011, a par la suite été récemment nommé premier archevêque du nouvel archidiocèse de Calicut.
Un grand merci
Mgr. Varghese Chakkalakal a profité de l’occasion pour rendre visite à Missio Belgique. Au cours de cette rencontre à Louvain, il a commencé par des mots de remerciement :
« Je suis très reconnaissant à l’égard de Missio / Œuvres Pontificales Missionnaires pour le soutien sur lequel nous avons pu compter pendant des années. Sans cette aide, nous ne serions pas là où nous sommes aujourd’hui. L’archidiocèse compte actuellement 41 paroisses et peut s’appuyer sur 73 prêtres diocésains ainsi que 7 prêtres réguliers. Environ 5 % de la population est catholique. »
Quelle est la situation actuelle ?
La province du Kerala se développe raisonnablement bien, ce qui signifie que nous avons moins besoin d’aide extérieure. Mais les intentions de messe font toujours une grande différence pour nos prêtres, pour leur propre vie et surtout pour la vie paroissiale.
L’année dernière, notre région a été durement touchée par des glissements de terrain qui ont fait plus de 400 morts dans mon seul diocèse. Plus de 1 500 familles ont été contraintes de déménager. Le gouvernement s’efforce de reconstruire, mais les plus pauvres frappent à la porte de l’Église, car ils sont souvent les laissés pour-compte. Nous recherchons des fonds pour reconstruire les maisons les plus modestes. C’est une période difficile. Cependant, nous ne pouvons pas nous substituer au gouvernement pour reconstruire les maisons des gens. Mais les écouter et leur donner de l’espoir, nous le pouvons certainement.
Et pour nos prêtres, dans ces circonstances particulièrement difficiles, une moto est le moyen de transport le plus approprié pour atteindre les régions touchées. C’est pourquoi nous demandons de l’aide.
Comment les choses se passent-elles dans les paroisses ?
Nous faisons ce que nous pouvons. Nos concitoyens insistent pour venir à l’église le dimanche. Pour une célébration dominicale ordinaire, nous accueillons quelque1 500 à 2 000 personnes en paroisse. Et quand l’évêque vient, elles sont encore plus nombreuses.
Marceline Suman, pouvez-vous vous présenter ?
Je suis un prêtre catholique originaire du Tamil Nadu, dans le sud de l’Inde, et je suis missionnaire dans le diocèse de Jhansi, au nord de l’Inde. Je suis actuellement inscrit à la KU Leuven pour un doctorat en théologie biblique, avec un accent sur la nature de l’autorité de Jésus en tant que Fils de l’Homme dans Jean 5 : 27. En plus de ces engagements académiques, je suis associé à la paroisse du Sacré-Cœur à Bruxelles où je préside les célébrations anglophones le dimanche. Et pour Missio Belgique, je travaille comme bénévole dans le cadre du traitement administratif des demandes relatives à des petits projets, principalement en provenance d’Asie.
Comment vivez-vous votre séjour en Belgique ?
Je vis mon séjour à Louvain et à Bruxelles comme une occasion gracieuse d’approfondir ma foi, de rencontrer différentes cultures et de grandir en tant que personne et serviteur de l’Évangile. C’est une expérience très enrichissante pour moi.
Sœur Soli Chakkungel Devasia, pourriez-vous vous présenter ?
Je suis une sœur de la Congrégation de la Mère du Carmel (CMC), qui vient du Kerala, dans le sud de l’Inde. Cette congrégation a été fondée au 19e siècle au Kerala, dans le sud de l’Inde, sous le nom de Sœurs du Tiers Ordre des Carmélites Déchaussées. Plus tard, en 1963, le Saint-Siège l’a reconnue comme Congrégation de l’Église orientale et l’a dénommée Congrégation de la Mère du Carmel.
Et que faites-vous actuellement en Belgique ?
Je prépare un doctorat en théologie biblique, dont la recherche porte sur la compréhension de la personne humaine (anthropologie) dans l’Évangile de Jean. À la KU Leuven, je travaille dans le domaine des sciences théologiques. Je suis également engagée dans les soins aux personnes âgées et je participe à la catéchèse des enfants. Je le fais avec quelques consœurs.
Marceline Suman ajoute :
Sa présence discrète et son dévouement témoignent des valeurs évangéliques qu’elle étudie et qu’elle vit ».