Je suis de permanence de 16h30 à 20h. Je peux donc assister à 10h à l’eucharistie du pèlerinage du diocèse de Hasselt dans la basilique Pie X, cette grande église souterraine.
J’arrive un peu plus tôt au sanctuaire et je me présente à l’accueil pour saluer Dominique Derkoningen, chapelain du sanctuaire pour les pèlerins néerlandophones. L’on essaie de l’appeler, mais il semble absent. « Je reviendrai plus tard. » J’entre dans la basilique. Heureusement, la célébration a lieu à la crypte, car avec « seulement » quelques centaines de participants, la basilique semblerait presque vide dans la chapelle principale. Mgr Patrick Hoogmartens entre dans la salle un peu plus tôt, accompagné d’une dame et de quelques porte-drapeaux. Après une brève salutation, les fauteuils roulants et quelques lits font leur apparition, suivis bien sûr par le reste des pèlerins et leurs accompagnateurs.
L’Évangile parle du mont Thabor, et dans son homélie, l’évêque explique clairement que nous avons peut-être tous déjà vécu une expérience similaire à celle du Thabor. C’est agréable de pouvoir parler néerlandais de temps en temps. Les beaux chants communs apportent un moment de calme dans cette matinée. Après la célébration, Marie-Jeanne vient me saluer. Cela fait des années que nous ne nous sommes pas vus. Ce fut une agréable retrouvaille. Nous discutons encore un peu, puis vers midi, elle doit retourner à son hôtel pour le déjeuner.
Entre-temps, les pèlerinages d’Anvers, Bruges, Gand et Tournai sont terminés. Ce matin, ils ont pris le train pour retourner à Tourcoing, d’où ils rentreront chez eux en bus. Je me promène dans le centre-ville, car le Tour de France passe par là. Il n’y a pas trop de monde et après une demi-heure d’attente, une voiture passe pour annoncer l’arrivée du peloton : « Les coureurs arriveront dans 5 minutes ». Le cortège publicitaire était donc déjà passé. Il est suivi de dizaines de voitures et de motards, puis d’un long peloton, au bout duquel se trouve la voiture-balai. Après environ 35 km de course, personne n’a encore été lâché. Au bout de quelques minutes, la rue est vide et les supporters quittent le centre-ville. J’achète du pain et des fruits, puis je retourne dans mon logement. Je prépare mon « panier-repas », je me repose un peu et je cherche « OPM – Mission universelle ».
Ce sera une permanence tranquille. Il est clair que les routes menant à Lourdes sont fermées pour le Tour. Quelques visiteurs viennent encore jeter un coup d’œil. Deux passants remarquables, une dame française âgée accompagnée d’un homme africain, qui s’avère être un prêtre en vacances en France. Ils ralentissent devant notre stand et l’homme commence à expliquer à la femme ce que sont les Œuvres Pontificales Missionnaires ; il énumère les quatre Œuvres et explique brièvement ce qu’elles représentent. Je ne pourrais pas mieux faire et je remarque qu’il a une grande estime pour les OPM. L’importance de Missio pour l’Église universelle est clairement visible dans la joie avec laquelle l’homme partage son expérience. Après nous avoir souhaité une bonne après-midi, ils poursuivent leur chemin vers le sanctuaire. Vers 20 heures, sœur Marie prend le relais pour la dernière partie de la permanence.
Tom Heylen, coordinateur de Missio pour la Flandre